Biofaçade aux micro-algues
Cultiver des micro algues en façade de bâtiment. Tel pourrait être le futur des constructions.
Au sein d'une équipe, OASIIS participe activement à ce défi : utiliser l'énergie touchant les façades pour produire des micro-algues, utilisables dans l'industrie.
Biofaçade aux micro-algues
Cultiver des micro algues en façade de bâtiment. Tel pourrait être le futur des constructions.
Au sein d'une équipe, OASIIS participe activement à ce défi : utiliser l'énergie touchant les façades pour produire des micro-algues, utilisables dans l'industrie.
Derrière cette innovation majeure, la biofaçade a pour ambition très claire de : ramener l’agriculture et plus précisément l’algoculture au cœur de la ville :
Le principe des micro-algues
Les micro algues captent le CO2 et produisent de l’O2, elles se nourrissent d’azote, de nitrates, de phosphates et autres nutriments largement présents dans les déchets humains. Confortablement installées dans de grands photo-bioréacteurs sur les façades les mieux exposées du bâtiment, ces cultures d’algues offrent :
• Une enveloppe productrice : équipée de panneaux solaires biologiques abritant des cultures de phytoplancton (micro-algues), ce « champ vertical » transforme l’énergie solaire en une biomasse à haute valeur ajoutée pour des applications cosmétiques, pharmaceutiques mais aussi alimentaires et culinaires locales (restaurant d’entreprise, restaurant du tiers-lieu, bistro,…)
• Une enveloppe dépolluante : la photosynthèse recycle le CO2 en O2 cinq fois plus efficacement qu’une forêt en pleine croissance. Connectée sur une source de combustion locale ou voisine, la biofaçade contribue ainsi à diminuer les émissions de CO2 urbains directement à la source
• Une enveloppe régulatrice : maintenue à température constante par l’algoculteur urbain, l’enveloppe devient thermiquement « active », apportant chaleur l’hiver et fraîcheur l’été au bâtiment, et permet ainsi des économies potentielles de 50 % sur les besoins thermiques du bâtiment.
L’optimisation de ce type de culture, qui occupe OASIIS et le consortium SymBIO2 depuis près de 8 ans, arrive aujourd’hui à maturité. Ainsi, sur toute la surface de culture prévue dans nos projets, un algoculteur sera en mesure de produire environ cinq tonnes par an de biomasse de micro-algues à forte valeur ajoutée.
Le Biogénérateur
Le Projet